Titre : | Analyse bibliométrique de 30 ans de publications internationales et françaises en suicidologie (1989-2018) |
Auteurs : | Louis-Paul Astraud, Aut. ; Fabrice Jollant, Directeur de thèse ; Cédric Lemogne, Prés. Jury ; Roland Dardennes, Membre du jury ; Anne Claret-Tournier, Membre du jury |
Année de publication : | 2020 |
Pagination : | 116 |
Illustration : | graph. ; tabl. |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Géo FRANCESANTEPSY ARTICLE ; BASE DE DONNEES ; COMPORTEMENT SUICIDAIRE ; ECRIT PROFESSIONNEL ; INTERNATIONAL ; PRESSE ; PUBLICATION ; RECHERCHE ; RECUEIL DE DONNEES ; STATISTIQUE ; SUICIDE ; TENTATIVE DE SUICIDE |
Résumé : |
Il n’existait pas d’état des lieux quantitatif de la recherche en suicidologie. Nous l’avons étudiée sous l’angle de la bibliométrie en identifiant, dans la base de données « Web of Science », les publications entre 1989 et 2018 comportant les mots-clés suicid*, self-harm*, postvention ou self-injur* dans leur titre.
Nous avons mis à jour 41 276 publications dans le monde sur cette période. Il est retrouvé une multiplication par 6 du nombre de publications entre 1989-1993 et 2014-2018 (contre 3 pour la psychiatrie). Les pays les plus productifs ont été les États-Unis (38,7%), suivis du Royaume-Uni (10,7%). L'Union européenne a produit 32,4% de toutes les publications. Plus de 75% des publications proviennent des pays à revenu élevé. Parmi les 50 premières institutions ayant publié en suicidologie, 26 étaient américaines. 72% des 100 auteurs publiant le plus étaient des hommes. Le financement déclaré des publications était largement public, avec toutefois une part importante de fondations et de sociétés pharmaceutiques. Nous avons mis à jour 1 188 publications en France (multiplication par 8,8 sur la période). La France a contribué à hauteur de 3,3% des publications mondiales en suicidologie en 2014-2018 (8eme rang mondial, récemment dépassée par la Corée du Sud et la Chine) et 10,6% des publications européennes (3eme rang après le Royaume-Uni et l’Allemagne). L’usage de l’anglais est passé de 37% à 78% des publications. L’Inserm, les CHU et les Universités de Paris et de Montpellier ont été les premiers producteurs en France. La mention de l’origine du financement des publications est en augmentation mais reste plus limitée que dans les pays anglo-saxons.[résumé d’auteur] |
Notes de contenus : | 44 réf. bibliogr. |
Institution morale de rattachement : | Faculté de médecine : Université de Paris |
Spécialité du Diplôme : | DES psychiatrie |
Service de l'auteur du GHU : |
Clinique des Maladies Mentales et de l'Encéphale (CMME) |