Titre : | Caractéristiques cliniques des patients bipolaires type I en fonction de leurs antécédents familiaux thymiques |
Auteurs : | MRAD A ; A. Mechri ; K. Rouissi ; KHIARI G ; GAHA L |
Dans : | ENCEPHALE (33(5), 2007) |
Pagination : | 762-767 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Géo TUNISIESANTEPSY ANTECEDENT FAMILIAL ; ENQUETE ; GENETIQUE ; TROUBLE BIPOLAIRE |
Résumé : | "L'objectif de ce travail était de comparer les caractéristiques sociodémographiques et cliniques des patients bipolaires type I en fonction de la présence ou non d'antécédents familiaux thymiques afin d'identifier certaines caractéristiques à haut degré familial. Il s'agit d'une étude transversale descriptive et comparative, réalisée dans le service de psychiatrie du CHU de Monastir, au cours du deuxième semestre de l'année 2001. Durant cette période, nous avons inclus 130 patients remplissant les critères du trouble bipolaire type I selon le DSM-IV, qui ont été répartis en deux groupes : groupe 1 comportant les patients ayant des antécédents familiaux thymiques (n = 76) et groupe 2 comportant les patients sans antécédents familiaux thymiques (n = 54). Le recueil des données était réalisé grâce à une enquête anamnestique, à la revue des dossiers médicaux et à l'établissement d'arbres généalogiques des familles des bipolaires sur trois générations. Les patients bipolaires avec antécédents familiaux thymiques étaient caractérisés par une absence d'activité professionnelle (30,2 versus 12,9 % ; p = 0,02), un début précoce, avant l'âge de 20 ans, significativement plus fréquent (48,7 versus 24,0 % ; p = 0,004) et un nombre d'épisodes thymiques significativement plus important (8,1 ± 3,6 versus 6,0 ± 3,5 ; p = 0,002). Le dernier épisode thymique était significativement plus sévère (94,8 versus 77,8 % ; p = 0,003) et associé plus fréquemment à des caractéristiques psychotiques dans 55,3 % des cas versus 35,2 % (p = 0,02). Le nombre élevé d'épisodes thymiques antérieurs et la sévérité du denier épisode étaient les variables liées aux antécédents familiaux thymiques lors de la régression multiple. Ces résultats plaident en faveur d'une plus grande sévérité du trouble bipolaire I familial, avec des conséquences plus importantes sur le fonctionnement socioprofessionnel des patients.[résumé d'auteur]" |
Notes de contenus : |
Tabl. Bibliogr. |