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La prévention des risques liés à l'activité physique (PRAP), un outil de travail collaboratif entre médecins spécialistes, inifrmiers anesthésistes et ergothérapeutes : « évaluation de la ceinture scapulaire lors de la réalisation du bloc axillaire sous échoguidage en simulation »

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Title:	La prévention des risques liés à l'activité physique (PRAP), un outil de travail collaboratif entre médecins spécialistes, inifrmiers anesthésistes et ergothérapeutes : « évaluation de la ceinture scapulaire lors de la réalisation du bloc axillaire sous échoguidage en simulation »
is in :	Prévention, conseil et expertise en ergothérapie [dossier]
Authors:	Olivier DOSSMANN ; Jean Paysant ; Carole CESARI ; Gaëlle COUSIN ; Florie EINSWEILER ; Julien SCHOENDORF ; Hervé BOUAZIZ
In :	ERGOTHERAPIES ((73), 2019)
Article on page:	7-14
Languages:	French
Descriptors:	SANTEPSY ACTIVITE PHYSIQUE ; APPRENTISSAGE PAR SIMULATION ; EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE ; ERGONOMIE ; ERGONOMIE DES SOINS ; ERGOTHERAPEUTE ; EVALUATION ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; GESTION DES RISQUES ; GUIDE DE BONNES PRATIQUES ; INFIRMIER ANESTHESIE REANIMATION ; INTERDISCIPLINARITE ; MEDECIN SPECIALISTE ; MEMBRE SUPERIEUR ; PREVENTION ; PREVENTION MEDICALE ; RECOMMANDATION ; SECURITE DU TRAVAIL ; SOIN PREVENTIF ; SOIN TECHNIQUE ; TROUBLE MUSCULO SQUELETTIQUE
Abstract:	Au bloc opératoire, les contraintes environnementales liées aux dispositifs médicaux exposent l'équipe d'anesthésie aux risques de postures délétères, notamment de la ceinture scapulaire. Ce constat a fait l'objet d'une démarche interdisciplinaire de la recherche collaborative entre l'École régionale d'infirmiers anesthésistes du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy et l'Institut de formation en ergothérapie (IFE) dans le cadre d'une démarche de prévention des risques liés à l'activité physique (PRAP). l'objet principal de cette étude est de vérifier en simulation, lors de la réalisation d'un bloc axillaire échoguidé, si en environnement amélioré permet de réduire la fréquence de positions contraignantes de la ceinture scapulaire, par rapport aux recommandations définies par l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), comparativement à un environnement standard. Dns un second temps, l'effet du niveau d'expérience sur la fréquence des positions non conformes est étudié. Une étude contrôlée a été réalisée au centre universitaire d'enseignement par simulation (CUESim) de Nancy, incluant 32 patients en anesthésie. L'environnement standard a été élaboré à partir d'observations faites dans un centre hospitalier lorrain. L'environnement amélioré a été réalisé, en collaboration avec l'IFE de Nancy, avec l'utilisation d'une orthèse de soutien pour le membre supérieur. La séquence a été étudiée à partir du repérage échographique jusqu'à la ponction. Les gestes ont été filmés et les vidéos exploitées. Les participants ont rempli un questionnaire sur les troubles musculo-squelettiques (TMS) est ont modifié, à l'issue de chaque passage, une échelle d'inconfort de Borg. Les données ont été analysées à l'aide des tests non paramétriques de Wilcoxon des rangs signés pour comparer les deux environnements sur tous les paramètres étudiés, d'un modèle de régression logistique univarié pour la conformité aux recommandations de l'INRS selon le nombre d'années d'expérience et enfin d'un test de McNemar pour la conformité aux mêmes recommandations. 84,4 % des 32 participants n'ont jamais été sensibilisés à la PRAP et 12,9 % souffrent de problèmes aux épaules. Pour 75 % des participants, l'orthèse est une amélioration dans leurs pratiques professionnelles. L'échelle d'inconfort de Borg montre une différence très significative, avec un inconfort moindre dans l'environnement amélioré. La séquence dure plus longtemps dans cet environnement amélioré pour la ponction droite et pour la ponction gauche, même si la différence statistique n'est pas cliniquement significative. Le nombre d'années d'expérience n'explique pas l'adoption d'une position conforme aux recommandations de l'INRS. L'utilisation de l'orthèse améliore, en revanche, la conformité aux dites recommandations. En conclusion, l'optimisation de l'environnement de travail du praticien se révèle efficace. Elle permet d'apporter une amélioration de la posture du praticien en anesthésie locorégionale. Cette démarche de prévention devrait être suivie par une étude ergonomique plus globale. [à partir du résumé des auteurs]
Contents note:	références bibliographiques en fin d'article