Titre : | Intérêt des antidépresseurs chez le patient schizophrène présentant un syndrome dépressif |
Auteurs : | MICALLEF J ; Eric Fakra ; Olivier Blin |
Dans : | ENCEPHALE (32(2 cahier 1), 2006) |
Pagination : | 263-269 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ANTIDEPRESSEUR ; BENEFICE RISQUE ; DEPRESSION ; ECHELLE D'EVALUATION ; EPIDEMIOLOGIE ; INTERACTION MEDICAMENTEUSE ; NEUROLEPTIQUE ; NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE ; PHARMACOVIGILANCE ; PRESCRIPTION MEDICALE ; RECOMMANDATION ; REVUE DE LA LITTERATURE ; SCHIZOPHRENIE |
Résumé : | La dépression est fréquente chez les patients schizophrènes (7 à 75 %), à l'origine d'un handicap fonctionnel. Elle est de plus associée à une augmentation des rechutes et du risque suicidaire. Une attitude courante consiste en la prescription associée d'antidépresseurs et d'antipsycho*tiques chez ces patients (11 à 43 %). L'existence d'interactions métaboliques et pharmacocinétiques entre antidépresseurs et antipsychotiques mérite d'être connue. Pour l'évaluation de la symptomatologie dépressive chez le patient schizophrène, les échelles non spécifiques sont les plus utilisées (HDRS, BDI, MADRS), et ce malgré l'existence d'échelles spécifiques permettant la distinction entre les signes négatifs et dépressifs (CDS, PDS). L'effet d'un antidépresseur chez le patient schizophrène présentant une symptomatologie dépressive n'a fait l'objet que de peu d'études contrôlées comprenant un groupe placebo, études pourtant nécessaires en l'absence de traitement de référence. Une méta-analyse récente a montré que l'effet bénéfique des antidépresseurs (tricycliques, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ou autres) chez le patient schizophrène présentant une symptomatologie dépressive était démontré, mais seulement avec un faible niveau de confiance. Parmi les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, la sertraline est la seule molécule à avoir fait l'objet d'études comparatives contrôlées contre placebo.[résumé d'auteur] |