Résumé :
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L'expérience en laboratoire sur les animaux peut développer une neurotoxicité sérotoninergique après des doses répétées de (+/-)3,4- méthylènedioxyméthamphetamine (MDMA) ou Ecstasy. Si un dommage neuronal similaire arrive chez l'humain, cela se révélerait par une altération au niveau comportemental et cognitif. En reprenant les comportements montrés par les usagers, trois aspects des performances cognitives sont souvent affectés : réduction de la mémoire des événements récents, affaiblissement du processus d'éxécution et une élévation de l'impulsivité. Certains usagers d'ecstasy se plaignent de manque de mémoire et de troubles de la concentration, qu'ils attribuent au MDMA. Il existe de nombreux problèmes méthodologiques et des incertitudes dans la recherche sur ce champ, notamment les effets nuisibles des autres drogues psychoactives et la possibilité que ces effets négatifs reflètent des problèmes de personnalités pré-existants chez les usagers d'ecstasy. Cependant, ces déficits chez l'homme, correspondent avec les données chez l'animal sur ces aires du cerveau montrant des dommages sérotoninergiques liés à la MDMA : le cortex frontal (impusivité et déficits cognitifs) et l'hippocampe (déficits de mémoire). Enfin, ce profil de déficit cognitif correspond aussi à une construction d'hypothèse intégrative : à savoir une inhibition corticale réduite
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