Résumé :
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Les diverses études réalisées en France et dans d'autres pays, montrent la persistance de pratiques de partage en raison d'obstacles à l'obtention des seringues, ou en relation avec la situation lors de l'injection. En France, où l'usage de drogues par voie intraveineuse pourrait concerner environ 100.000 personnes, on ne dispose pas de données comportementales en population UDIV depuis 1998. De surcroît, les données disponibles sont fragmentaires et approximatives : elles ne concernent que certaines populations d'UDIV, ne s'attachent qu'insuffisamment aux prises de risques sexuelles ou à certains déterminants du partage des seringues, n'explorent la prévalence VIH et VHC chez les UDIV que sur une base déclarative dont on connaît le manque de spécificité, notamment en cas de déclaration de négativité d'un test VHC. Le volet quantitatif porte sur la population constituée d'usagers de drogues, informés et volontaires, s'étant injecté, pour la moitié d'entre eux dans les 6 mois précédant le recueil d'information. Cette étude s'attache à définir un plan d'échantillonnage tenant compte à la fois des disparités régionales en terme d'usage de drogues pour la sélection des villes de l'étude, et de la diversité des sites de recrutement. Le volet quantitatif actualise les connaissances en matière de comportements à risques, affine les estimations de prévalence et d'incidence du VIH et du VHC chez les UDIV. Le volet qualitatif permet de mieux appréhender la complexité des prises de risques liés à l'usage de drogues et à la sexualité et, plus particulièrement le poids du contexte temporel, spatial et relationnel
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