Résumé :
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À l'heure où le débat sur l'inclusion et la reconnaissance des jeux vidéo en tant que conduites addictives reste très vif, les demandes de consultations pour des adolescents (ou des adultes) en difficultés d'usage ne fléchissent pas. La spécificité du soin avec les adolescents est qu'ils ne sont pas en demande. En effet, celle-ci émane des parents, ce qui rend la prise en charge complexe et l'alliance thérapeutique plus délicate à établir. Le cas présenté dans cet article met en avant, d'une part, la difficulté de travailler avec un adolescent inhibé, évitant tout conflit, peu enclin à l'élaboration psychique, et d'autre part, la richesse du travail thérapeutique avec les familles. En effet, l'inclusion des parents dans le suivi contribue à l'implication de l'adolescent dans la thérapie. De plus, et pour certains adolescents, la mobilisation des parents permet la confrontation et la conflictualisation de ce que l'adolescent tente de fuir avec les jeux vidéo.
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