Titre :
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Comment intégrer, dans les pratiques, l'accompagnement et les outils de la consommation à moindre risque ? Une approche non normative du phénomène de la dépendance axée sur le comment et non le pourquoi
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Auteurs :
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E. Avril ;
1ère Audition publique 2.0 : La réduction des risques et des dommages liés aux conduites addictives (7 & 8 avril 2016; Paris)
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Année de publication :
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2017
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Pagination :
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381-389
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Note générale :
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Alcoologie et Addictologie Tome 39, n°4 (Décembre 2017)
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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SANTEPSY
ACCOMPAGNEMENT
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CENTRE D'ACCUEIL ET D'ACCOMPAGNEMENT A LA REDUCTION DES RISQUES POUR USAGERS DE DROGUES
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CENTRE DE SOINS D'ACCOMPAGNEMENT ET DE PREVENTION EN ADDICTOLOGIE
;
DEPENDANCE
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LOGEMENT
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PRATIQUE PROFESSIONNELLE
;
RECOMMANDATION
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REDUCTION DES RISQUES
;
SALLE DE CONSOMMATION A MOINDRE RISQUE
;
TRAITEMENT DE SUBSTITUTION
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Résumé :
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Certaines personnes en traitement de substitution poursuivent des consommations de substances psychoactives licites et illicites. Ce constat ne remet pas en cause les résultats incontestables des traitements de substitution : consommateurs en meilleure santé, diminution des délits et amélioration globale de la qualité de vie. Ces consommations ne sont pas toutes problématiques, les usagers connaissant la notion de consommation à moindre risque et mettant en pratique les stratégies de gestion de leurs consommations. Les actions de réduction des risques pertinentes naissent des observations concrètes du terrain, doivent répondre à des besoins identifiés et aboutir à des réponses pragmatiques et efficientes. Ainsi, il conviendrait d'impliquer dans les CAARUD et CSAPA les personnes ayant des "expériences vécues" avec les drogues ; de dépénaliser l'usage des drogues ; d'ouvrir des salles de consommation à moindre risque dans les grandes métropoles après étude des besoins et du contexte ; de mettre en place des espaces d'injection dans les CAARUD et CSAPA pour les personnes en difficulté avec la pratique de l'injection, en formant des intervenants à cette approche ; de permettre à certains usagers l'accès aux programmes d'héroïne médicalisée ; de former les professionnels de l'hébergement social aux questions de la réduction des risques et d'expérimenter des lieux d'hébergement et de relogement acceptant cette problématique de l'usage.
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