Titre :
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Conduites addictives : faits cliniques
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Auteurs :
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Chloé Lucet, Aut. ;
Jean-Pierre Olié, Aut.
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Dans :
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BULLETIN DE L'ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE (204(6), 2020)
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Pagination :
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551-560
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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SANTEPSY
ADDICTION
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CHEMSEX
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COMORBIDITE
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DIAGNOSTIC
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DROGUE DE SYNTHESE
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EVOLUTION
;
OFFRE
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PHENOMENE EMERGENT
;
PRISE EN CHARGE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
TYPE D'USAGE
;
VULNERABILITE
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Résumé :
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Malgré les fréquentes comorbidités psychiatriques, le trouble de l'usage de substance doit être appréhendé comme une pathologie autonome par ses déterminants, sa sémiologie et ses modalités évolutives spontanées ou sous traitement. De multiples produits de synthèse sont désormais accessibles via internet : associé à la créativité des chimistes cela a participé à l'émergence de pratiques inédites allant du chemsex au purple drank. Les conduites addictives résultent d'un ensemble de facteurs individuels (vulnérabilités biologique et psychique) et contextuels (disponibilité et banalisation du toxique dans l'environnement). Les pathologies mentales autres sont des facteurs de vulnérabilité à la pathologie addictive, tout comme les conduites addictives peuvent révéler une pathologie émotionnelle ou psychotique. Le médecin se doit d'entendre l'impuissance du malade face au besoin irrépressible de consommer (craving) et proposer une thérapeutique qui peut être chimique (y compris traitement de substitution) et psychologique. Dans la majorité des cas un accompagnement social s'impose pour corriger les effets désocialisants du trouble de l'usage de substances ou des comportements addictifs.
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En ligne :
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https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000140792030176X
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