Titre : | Perspectives culturelles en psychologie projective |
Auteurs : | Catherine Azoulay |
Dans : | PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PROJECTIVE ((26), 2019) |
Pagination : | 65-81 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres KAES RenéSANTEPSY CULTURE ; ETHNOPSYCHIATRIE ; PSYCHOLOGIE ; TEST PROJECTIF |
Résumé : | La psychologie projective d’orientation psychanalytique s’attache à évaluer le fonctionnement psychique d’un sujet à l’aide de tests projectifs dont les plus utilisés en France sont le Rorschach et le tat. Elle étudie la dynamique du monde interne, c’est-à-dire les identifications et les conflits en regard de la différence des sexes et des générations, les angoisses et les mécanismes de défense. Toutefois, si l’on considère que la dynamique intra-psychique s’élabore dans et par un environnement culturel donné, se pose, dans l’évaluation de tout sujet, la prise en compte de la différence culturelle que R. Kaës a appelé la troisième différence. Dès lors, nous nous confrontons, avec nos évaluations projectives, à des questions à la fois passionnantes et d’une grande complexité. Dans cet article, certaines questions seront soulevées afin de créer une dynamique de débat : en quoi le concept de contre-transfert culturel de Devereux peut-il être utile dans la relation sujet/clinicien au cours d’un bilan projectif ? Au-delà de cette question, quelle part peut-on attribuer à l’environnement culturel dans la mise en évidence du fonctionnement psychique d’un sujet et éventuellement de troubles psychiques et comment en rendre compte ? Enfin, nos outils doivent-ils être transformés pour accéder au psychisme d’un autre culturellement différent ? [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | 22 réf. bibliogr. |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=https://www.cairn.info/revue-psychologie-clinique-et-projective-2019-2-page-65.htm |