Résumé :
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La migration comme phénomène social s’amplifie. Plus souvent qu’autrefois, elle se produit en famille. Elle met alors la famille au défi de résister collectivement aux traumatismes qui l’atteignent inévitablement. Les mécanismes de défense familiaux qui préexistaient sont fortement sollicités et doivent se renforcer. Va-t-on tabler sur un retour dans le pays d’origine une fois acquises et stabilisées de meilleures conditions d’existence ? Va-t-on au contraire parier sur une obligation d’intégration corollaire d’une absence de retour ? Les mythes qui se mobilisent ou se forment s’appuient sur la nature des liens aux générations antérieures. Ils interviennent de manière majeure dans les choix qui, parfois, divisent les familles au lieu de les unir. Qu’en est-il de l’enveloppe psychique familiale qui offre une contenance aux processus requis, à leur partage et à leur distribution ? Des clivages pathogènes ne sont-ils pas au rendez-vous ? Comment les thérapeutes familiaux peuvent-ils contribuer à la restauration de ces groupes familiaux blessés ? A leur engagement psychanalytique doit-on superposer une ‘spécialisation’ face aux familles migrantes ? Un thème au coeur de l’actualité. [Résumé d'éditeur]
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