Titre : | Mourir comme mode de vie : Être vers la mort et phénoménologie de l’activisme du droit de mourir |
Auteurs : | Ari Gandsman, Aut. ; T. Elijah Herington, Aut. ; Antoine Przybylak-Brouillard, Aut. ; Anne-Hélène Kerbiriou, Trad. |
Année de publication : | 2016 |
Pagination : | 59-84 |
Note générale : |
Anthropologie et Sociétés, Volume 40, Numéro 3, 2016, p. 59–84
Phénoménologies en anthropologie |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY EUTHANASIE ; FIN DE VIE ; HISTORIQUE ; PHENOMENOLOGIE ; PHILOSOPHIE ; SUICIDE ; VECU |
Résumé : | On considère que le droit de mourir, en tant que mouvement social contemporain d’importance, s’est constitué en réaction aux interventions biomédicales préoccupantes qui cherchent à prolonger la vie à tout prix. Cependant, l’aide médicale à mourir est elle aussi une intervention biomédicale reposant sur des technologies biomédicales et qui se fonde sur le langage de la technique biomédicale. Bien que les partisans du droit de mourir aient souvent recours à ce langage dans l’énoncé de leurs arguments, une écoute attentive des voix de ces activistes permet de nuancer et d’affiner l’approche des aspects contradictoires et multiples de cette expérience. La façon dont ils parlent de la mort révèle des préoccupations implicites se rapprochant davantage des notions heideggériennes de « l’art » et un prolongement des anciennes conceptions de « l’art de mourir ». Acceptant l’inéluctabilité de la mort, ou de vivre de façon à être vers la mort, les activistes se soucient souvent bien davantage de l’art de vivre et de mourir que de technique biomédicale [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://id.erudit.org/iderudit/1038634ar |