Titre : | Santé mentale et pandémie [dossier] |
Auteurs : | Jean-Luc BRIERE ; Jean-Paul Arveiller |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (67(1), 2021) |
Pagination : | 2-87 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres COVID-19SANTEPSY CONFINEMENT ; DROIT DU PATIENT ; ENTOURAGE ; EPIDEMIE ; ETUDIANT ; FAMILLE ; HOPITAL PSYCHIATRIQUE ; PANDEMIE ; PEDOPSYCHIATRIE ; PSYCHIATRIE ; SANTE MENTALE ; TROUBLE BIPOLAIRE |
Résumé : | Depuis mars 2020 les conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie et des mesures prises pour l’enrayer (confinement, mesures barrières, fermetures) s’accompagnent de conséquences psychologiques touchant une population confrontée à plusieurs facteurs de stress et d’angoisse. L’impact de la crise et du premier confinement a fait l’objet d’études et d’enquêtes. Ce numéro débute par la présentation de deux d’entre-elles. Le professeur Nicolas Franck a lancé une enquête permettant de tirer des enseignements sur les altérations du bien-être psychique et les facteurs de résistance. Parmi les populations particulièrement fragilisées par le confinement et ayant perdu leurs repères figurent les étudiants. Une étude spécifique les concernant a été menée par une équipe issue de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique. Dans ce numéro figurent cinq témoignages d’équipes à l’épreuve de la pandémie, exerçant dans des établissements, services et contextes très différents. Elles ont fait preuve, toutes professions confondues, d’inventivité et de réactivité pour s’adapter sans délai à une situation inédite. Cette période a mis en exergue la capacité de personnes ayant des troubles importants à mobiliser leurs ressources propres. D’autres, déjà confinées dans la vie ordinaire, ont pu ressentir un sentiment d’égalité. Les témoignages présentés font aussi état de conséquences néfastes pour certains patients et leur entourage (décompensations, renforcement des troubles, des addictions, difficultés à sortir après le confinement, graves difficultés de cohabitation dans des familles confinées), et pour des publics comme les enfants de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Notons que le ministère de la Santé et le délégué ministériel ont publié en octobre un ‘ rapport d’analyse des retours d’expériences de la crise du Covid dans le secteur de la santé mentale et de la psychiatrie ‘. Ce document, qui ne vise pas à l’exhaustivité, conclut : ‘ Les pratiques ont été bouleversées de façon brutale et pourtant les missions ont été tenues ‘. Il est fâcheux, alors que l’on ne cesse d’évoquer depuis des années la nécessité de lier soins, accompagnement, insertion, que le volet médicosocial et social du dispositif de santé mentale soit absent du rapport. La présidente de l’UNAFAM souligne le rôle tenu par les familles. Les informations recueillies auprès de ses adhérents font apparaître une grande diversité des situations et des réponses mises en œuvre pendant le confinement d’un endroit à l’autre. La présidente de l’association Argos 21 délivre le même message. Ces deux organismes se sont fortement mobilisés pour conforter les liens entre leurs adhérents et au-delà, dans un souci d’échanges et d’entraide. Vient ensuite un article du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), chargé de vérifier le respect des droits des patients en soins sous contrainte. Il a observé au cours du confinement une recrudescence de l’enfermement avec parfois une confusion entre les règles sanitaires liées au Covid et l’isolement psychiatrique. Quelques textes poétiques ponctuent le numéro pour nous rendre plus légère sa lecture. [d’après le texte des auteurs] |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSM_211_0002 |
Contient : |
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Exemplaires (1)
Localisation | Cote | Emplacement | Support | Section | Disponibilité |
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Bibliothèque Henri Ey | s.c. | Périodique | Indéterminé | Exclu du prêt |