Résumé :
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Les technologies connectées font l’objet de progrès rapides dans tous les domaines de la santé. La gériatrie et la gérontologie n’échappent pas à cette évolution. L’existence plus fréquente dans la population des personnes âgées de comorbidités ainsi qu’une plus grande fragilité de leur autonomie fonctionnelle en matière d’activités basales ou instrumentales expliquent les nombreuses avancées réalisées en matière de gérontechnologie ces dix dernières années. De nombreuses expérimentations ont été menées en France. Une application numérique élaborée par l’Organisation mondiale de la santé propose ainsi de suivre les capacités des personnes âgées participant à son programme1 . Cela pour prévenir leur dépendance fonctionnelle en évaluant l’état de leur mobilité, de leur nutrition, de leurs sens, de leur état thymique et cognitif à l’aide de programmes de dépistage et d’évaluation afin de permettre, in fine , la mise en place d’un plan de soins personnalisé et d’éventuelles interventions. D’autres développent et utilisent des produits relevant des technologies de l’information et de la communication, avec des objectifs variables. Ceux-ci peuvent aller de la lutte contre l’isolement social à l’optimisation de la sécurité – comme via la mise en place de capteurs afin de limiter le risque de chute ou de station au sol prolongée ou celle d’un circuit informatisé et robotisé du médicament – en passant par la facilitation des moyens de communication et de loisirs, les stratégies de stimulation intellectuelle ou la technologie d’assistance. [extrait du texte d'auteur]
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