Résumé :
|
Notre étude compare l'efficacité de deux types de prise en charge thérapeutiques auprès d'une population dépressive hospitalisée sur un même lieu. Nous avons relevé le degré d'intensité et d'amélioration de l'état dépressif de quinze sujets suivis par un psychologue formé à la TCC et de quinze sujets suivis par un psychologue de référentiel psychanalytique, ceci à l'aide de l'échelle d'évaluation de la dépression de Montgomery–Asberg (MADRS). Les deux scores de début et de fin suivi ont été comparés et l'écart de points existant entre les deux scores a été calculé. Conjointement, le degré d'alliance thérapeutique a été mesuré à l'aide de l'échelle d'alliance thérapeutique, version thérapeute (WAI-T). La comparaison des moyennes de début et de fin de suivi à la MADRS et l'écart point démontrent une réduction significative et équivalente de la crise dépressive dans les deux groupes. Les scores à la WAI-T, et la comparaison des moyennes au score global relèvent une qualité d'alliance similaire. Ces résultats suggèrent que le référentiel n'est pas la pierre angulaire de l'efficacité d'une psychothérapie. Ils confortent la place prépondérante de la constitution d'une bonne alliance thérapeutique. Ils démontrent également qu'une collaboration entre professionnels de référentiels différents participe tout autant à l'obtention de bénéfices intéressants pour les sujets pris en charge.[Résumé d'auteur]
|