Résumé :
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Le symptôme psychique est décidément insolent. Il fait parfois souffrir, mais pas toujours, et quand ce n’est pas le sujet lui-même, ce peut être l’entourage ou le corps social qui ne peut le tolérer. On aimerait qu’il disparaisse au plus vite, et pourtant souvent il résiste, se transforme, provoque. Il résiste parfois jusqu’à devenir partie intégrante de la personnalité?; on ne le lâcherait pas sans y perdre un peu de soi-même, de l’identité ou de l’idéal que l’on s’est donné. Lorsqu’il s’exprime sous forme de comportements, phobiques ou addictifs par exemple, sa fonction et les bénéfices qu’il procure peuvent surpasser ses inconvénients. Il y a aussi le symptôme qui se manifeste à notre corps défendant, ou encore celui dont un dépositaire, l’enfant par exemple, se fait le porte-parole… L’infinie variété des symptômes est à la mesure de la complexité des mouvements conflictuels au sein de la psyché, et plus primitivement des aléas de la construction de la subjectivité en lien avec l’environnement. Comment l’institution de soin psychique, plutôt que de livrer une bataille épuisante, peut-elle se saisir du symptôme comme d’une adresse, d’une provocation au questionnement et à la créativité?? [Résumé d'éditeur]
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