Titre : | Prise en charge pharmacologique des idées délirantes associées à un syndrome démentiel |
Auteurs : | Sandra ABOU KASSM ; Wadih NAJA ; Nicolas Hoertel ; Frédéric Limosin |
Dans : | GERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT (17(3), 2019) |
Pagination : | 317-326 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION ; HAUTE AUTORITE DE SANTE ; MEMANTINE ; RISPERIDONESANTEPSY ANTICHOLINESTERASIQUE ; ANTIDEPRESSEUR ; BENEFICE RISQUE ; CONVICTION DELIRANTE ; DELIRE ; DEMENCE ; DEMENCE A CORPS DE LEWY ; EFFICACITE ; MALADIE DE PARKINSON ; MALADIE NEURO EVOLUTIVE ; MELATONINE ; PHARMACOPSYCHOLOGIE ; PRESCRIPTION MEDICALE ; PRISE EN CHARGE ; PSYCHOGERIATRIE ; PSYCHOTROPE ; RECOMMANDATION ; REVUE DE LA LITTERATURE |
Résumé : | Cette revue a pour objectif de dresser un état des connaissances sur le bon usage des traitement psychotropes dans la prise en charge des symptômes délirants chez la personne âgée présentant une maladie neurodégénérative.Méthode : une recherche bibliographique sur PubMed a été réalisée en utilisant les mots clés ‘delusion’, ‘dementia’ et ‘treatment’, de janvier 2007 à novembre 2017. Résultats :les interventions non-médicamenteuses sont recommandées en première intention. Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase et la mémantine ont montré des résultats contradictoires quant à leur efficacité. Cependant, le donépézil pourrait être efficace pour cette indication dans la démence à corps de Lewy. Les antipsychotiques atypiques sont réservés au traitement des symptômes sévères, au premier rang desquels la rispéridone, et doivent être prescrits pour une courte durée. La clozapine et la pimavensérine sont réservées aux démences de type Parkinson et à corps de Lewy. En cas d’inefficacité ou en alternative, les antidépresseurs, en particulier le citalopram, sont à considérer. Des études supplémentaires sont nécessaires pour juger de l’intérêt de la mélatonine dans cette indication.Conclusion : la prise en charge des idées délirantes liées à la démence doit tenir compte de la sévérité et du contexte de ces symptômes, et du rapport bénéfices/risques lié à chaque molécule. |