Résumé :
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Le traumatisme crânio-cérébral léger (TCCL) est un enjeu de santé publique de par sa prévalence mais aussi de par le fait que 15 % des individus garderont des symptômes post-commotionnels (SPC) persistants. Le rôle de l'ergothérapeute auprès de cette population semble s'imposer, que ce soit pour l'évaluation de l'impact des troubles ou l'accompagnement du sujet. Les modèles en science de l'occupation s'avèrent être les plus à même d'objectiver les SPC. D'une part car c'est détérioration de l'état occupationnel qui semble être à l'origine de la dégradation du sentiment de compétence pouvant participer à la persistance des troubles, d'autre part car les interventions thérapeutiques préconisées auprès de cette population reposant sur la reprise progressive des activités antérieures sont la cible de l'intervention de l'ergothérapeute, qui met en place un plan d'intervention basé sur une activité comme moyen thérapeutique. Au vu des dimensions concernées chez le TCCL, l'activité physique semble posséder le potentiel thérapeutique adapté. En effet, elle va permettre de restaurer le sentiment de compétence au travers de l'efficacité personnelle, ce qui améliorera l'estime de soi, le bien-être et qualité de vie. [Résumé d'auteur]
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