Titre : | « Pour que maman ne parte pas si loin ». Familles de malades et personnel hospitalier face à la politique de rationalisation des dépenses en psychiatrie (1945-1948) |
Auteurs : | Gaspard Bouhallier, Aut. |
Dans : | HISTOIRE MEDECINE ET SANTE (20, 2021) |
Pagination : | 155-178 |
Note générale : |
Plan :
Le département de la Seine durant l’après-guerre (1945-1948) Une situation sanitaire et sociale fortement dégradée par le conflit Une assistance psychiatrique archaïque et des hôpitaux dépeuplés Les raisons du projet de réaffectation des hôpitaux psychiatriques de Perray-Vaucluse et de Moisselles Maîtriser les dépenses et rentabiliser les équipements d’assistance La réaffectation des anciens asiles : une mesure de la politique d’abattement budgétaire Perceptions et motivations des acteurs dans la lutte pour la préservation des deux établissements Syndicats, élus et psychiatres : des acteurs institutionnels au cœur des négociations Le rôle des familles : entre appuis de la lutte syndicale et acteurs défendant les intérêts de leurs malades Conclusion |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Organisme CENTRE HOSPITALIER PERRAY VAUCLUSESANTEPSY FAMILLE ; FINANCEMENT DE L'HOPITAL ; HOPITAL PSYCHIATRIQUE ; REVENDICATION |
Résumé : | Cet article se propose de revenir sur une mobilisation sociale survenue dans les hôpitaux psychiatriques du département de la Seine au début de l’année 1948. Afin de lutter contre un projet préfectoral visant la suppression des hôpitaux psychiatriques de Moisselles et de Perray-Vaucluse, les familles des malades et les infirmiers des hôpitaux psychiatriques s’engagent dans des « comités de défense » organisés par les syndicats. Bien qu’hétérogènes, ces comités dénoncent non seulement le projet de suppression des établissements, qui aurait entraîné, selon eux, le transfert des malades vers des hôpitaux situés en province, mais aussi la politique de réduction des dépenses publiques qui justifiait cette idée. L’événement met ainsi en lumière une opposition entre deux logiques : celle de fonctionnaires et d’élus du département tenus à des impératifs budgétaires, et celle des familles et des infirmiers qui affirment que les transferts seraient préjudiciables à la santé des malades [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Fig. ; 75 réf. bibliogr. et notes de bas de page |
En ligne : | https://journals.openedition.org/hms/5354 |