Titre : | Auto-support des usagers de drogues et prévention des risques |
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Auteurs : | Marie Jauffret-Roustide, Aut. |
Année de publication : | 2005 |
Pagination : | 271-282 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres ASUDSANTEPSY AUTOSUPPORT ; DROGUE ; PAIR AIDANT ; PARTENARIAT ; REDUCTION DES RISQUES ; SAVOIR FAIRE ; USAGER |
Résumé : | L’auto-support peut être défini comme une volonté des patients de mettre l’accent sur leur expérience et leur autonomie pour se soigner, s’aider ou défendre leurs droits. L’utilisation de l’expression auto-support sous-entend une grande autonomie laissée aux patients et une mise à distance, voire une contestation de l’activité des professionnels. En effet, l’auto-support part du principe que les besoins des patients ne sont pas suffisamment ou mal pris en compte par les institutions et les professionnels : le soutien entre pairs leur apparaît alors comme une manière de pallier ces déficiences. Dans le champ de l’usage de drogues, le terme auto-support recouvre des configurations diversifiées entre les associations de type 'interest group' (intérêt) et 'self-help group' (entraide). Les groupes d’intérêt se définissent autour de la défense des droits des usagers et fonctionnent comme des syndicats, alors que les groupes d’entraide se centrent plutôt sur le soutien et la solidarité entre usagers de drogues et fonctionnent comme des groupes de parole. Cette distinction s’applique parfaitement à la situation française qui comprend deux « grandes » associations d’auto-support d’usagers de drogues, le groupe d’intérêt asud (Auto-support des usagers de drogues) créé en 1992 et le groupe d’entraide na (Narcotiques anonymes) créé en 1984. Dans cet article, seule la question des groupes d’intérêt sera traitée car cette forme d’auto-support s’inscrit dans une démarche de prévention des risques chez les usagers de drogues. [Résumé de l'auteur] |