Résumé :
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Partant d’un consentement régi par le contrat, l'auteur développe cette notion en quatre temps. Le premier expose l’éventail des possibilités d’aide pour l’obtention de ce consentement. Elle se confronte parfois à la contrainte d’une privation de liberté. Néanmoins, elle s’efforce de maintenir les potentialités pour une inscription dans le monde commun de la citoyenneté, impliquant les préoccupations pour les ressources suffisantes, le logement et le travail si possible. Le deuxième tient compte de la réalité sociale et politique. Dans le service public hospitalier s’impose une logique du flux, celle du nouveau management de l’industrie. Alors que l’esprit du secteur psychiatrique organisait l’action au sein d’une seule équipe, les pôles et inter-secteurs, la division entre sanitaire, médicosocial et social, désorganisent l’activité en multipliant des intervenants cloisonnés, séparés les uns des autres. Le troisième met l’accent sur l’enjeu de notre action. Loin de la logique des flux et de l’hôpital entreprise, elle repose sur une humanisation reposant sur le rappel de l’apport freudien. Cette indispensable réflexion théorique montre comment l’assentiment permet l’accueil des événements vécus pour une inscription construisant le Moi. La réflexion s’avère d’autant plus utile face à des processus psychotiques. Ils inscrivent ces événements vécus en des mondes séparés, ce qu’il faut rassembler. D’où un quatrième temps, dans lequel l'auteur présente l’association qu’il préside : ' Osons Nous Soigner '. Son approche psycho-dynamique vise à décloisonner, en particulier entre intra et extra-hospitalier. Elle s’occupe de ceux qui en ont le plus besoin dans son département, les personnes handicapées ou vieillissantes, en s’efforçant de les maintenir dans leur cadre de vie. Il peut alors conclure sur le respect pour autrui, sa dignité. Cela implique de distinguer la co-construction d’un monde partagé et le rapport asymétrique d’un monde dominé par le tout marchandise. À cette condition prend sens l’action du soin et de l’aide, permettant l’affirmation de la singularité de l’existence d’une personne pleinement humaine. [d'après le résumé d'éditeur]
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