Résumé :
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Les auteurs mentionnent trois lois majeures, adoptées en ce début de XXIème siècle. La loi de 2002 oblige à un consentement libre éclairé pour les actes et traitements proposés. Celle de 2005 reconnaît le handicap psychique, ainsi que l’égalité des droits et des chances de participation à la citoyenneté. Enfin, la loi de 2011, spécifique à la psychiatrie, réforme le dispositif d’hospitalisation sous contrainte. Ils constatent un recours excessif à la contention et à la contrainte, tout en décrivant des effets semblables entre contention physique et camisole chimique. Il convient de rapporter cette situation à son contexte, caractérisé par une contradiction. D’une part, la demande du nombre de personnes concernées par les soins croît et, d’autre part, les moyens pour y répondre décroissent. Une double conséquence en résulte : réduction du temps de soin par la parole et augmentation du recours à l’hospitalisation sous contrainte. Les trois auteurs ne s’en tiennent pas à ce constat. Ils proposent une alternative aux multiples aspects : groupes d’entraide mutuelle, pair-aidance, directives anticipées en psychiatrie, autonomisation par les programmes de rétablissement. Les conditions de leur succès dépendant à la fois d’une modification de l’opinion publique et de l’engagement tant des professionnels que des personnes concernées. [résumé d'éditeur]
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