Résumé :
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L’auteur décrit la différence entre l’empathie et la sympathie, l’empathie signifiant la capacité intuitive de se mettre à la place de l’autre et de ressentir ce qu’il ressent, en conservant une grande réserve, tandis que la sympathie se réfère à un sentiment spontané de bienveillance envers l’autre, partageant son bonheur ou le soutenant dans sa souffrance. Il importe de ne pas confondre empathie et sympathie. Certains intersubjectivistes, surtout aux États-Unis, notamment ceux qui se réclament de l’école interrelationnelle et de l’école interpersonnelle, et aussi des membres de l’Association américaine et donc de l’API, qui prônent l’auto-dévoilement de l’analyste (self disclosure) confondent empathie et sympathie au point d’en faire des synonymes. L’empathie dans son sens rigoureux ne s’oppose pas à la neutralité de l’analyste, qui est avant tout réserve, silence sur soi, suspension de tout jugement afin de ne pas gêner les associations de l’analysant et de favoriser notre disponibilité dans l’écoute flottante de ses verbalisations et des émotions qu’elles induisent en nous. Notre rôle n’est pas d’appliquer nos théories, mais d’aider l’analysant dans la découverte des profondeurs de son moi. [résumé d'éditeur]
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