Résumé :
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Il est admis que les processus psychologiques et neuropsychologiques jouent un rôle dans l’apparition et le maintien des symptômes psychotique positifs. Le sentiment de persécution et les délires sont le résultat de processus dont le contexte de vie de la personne joue un rôle important dans la génération du sentiment de menace. Le maintien de cet état est ensuite favorisé par des facteurs que l’on peut regrouper en deux types selon leur objet. Dans un premier temps, l’obtention de preuves de confirmation est privilégiée par le délire lui-même. De plus, les preuves contradictoires sont mises de côté. Sur le plan neuropsychologique, la saillance aberrante pour les stimuli neutres est due à une libération excessive de dopamine qui sous-tend les symptômes positifs, l’enclenchement et le maintien de l’ensemble de ces symptômes. On repère également chez ces patients des déficits attentionnels, des défauts d’inhibition, de fonction exécutive et de cognition sociale. Cette brève revue de la littérature met en avant l’importance de procéder, le plus rapidement possible, à une évaluation complète des processus psychologiques et neuropsychologiques, car des déficits tendent à rendre plus vulnérable au maintien de symptômes psychotiques (positif et négatifs), entraînant un impact fonctionnel délétère. [Résumé d'auteur]
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