Résumé :
|
A l’occasion des 170 ans de la Société Médico-Psychologique, nous faisons un point sur la thérapeutique la plus ancienne et la plus constante de la médecine: l’hydrothérapie. Elle est prescrite dans une visée thérapeutique depuis Hippocrate, au Ve siècle avant Jésus-Christ, et n’a cessé d’exister depuis lors. La Société Médico-Psychologique a régulièrement fait état de travaux sur cette thérapeutique qui était initialement plutôt pratiquée en médecine asilaire pour des patients agités, psychotiques. Mais avec l’essor de la médecine thermale, cette approche s’est développée, en France, dans des centres spécialisés en santé mentale. Il est à noter que les indications ont alors nettement changé, avec un intérêt croissant pour les troubles anxieux, les situations de surmenage et de burn-out ou encore certaines addictions, notamment aux benzodiazépines. Certaines preuves ont été apportées par le biais d’études scientifiques, encadrées, par des universitaires. Elles ont permis à cette médecine de retrouver une place mieux définie dans le parcours de soins du patient anxieux. Les principales pathologies pour lesquelles son efficacité s’impose sont : l’anxiété, le burn-out, l’épuisement, les suites de psycho-traumatisme ou encore la surconsommation en anxiolytique et hypnotique. Au XXe siècle, cette thérapie s’est spécialisée dans une prise en charge institutionnelle qui en fait un centre spécialisé se positionnant entre la médecine ambulatoire et la médecine hospitalière, complémentaire de celles-ci, avec des atouts propres (éloignement des facteurs de stress, expertise médicale, psychoéducation comme celle de l’Ecole Thermale du Stress, et, balnéothérapie quotidienne).[résumé d'auteur]
|