Résumé :
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Les enfants exposés aux violences conjugales constituent une population vulnérable en possible souffrance psychique et à risque de développer ultérieurement des conduites d’agression ou de victimisation. La difficulté pour les équipes soignantes est de pouvoir accéder précocement à ces enfants car la plupart des familles concernées ne viennent pas consulter spontanément. Il est donc important d’aller à la rencontre des enfants exposés aux violences conjugales et de leurs familles grâce à des équipes mobiles de pédopsychiatrie pour évaluer les possibles difficultés psychiques. Ces équipes mobiles sont alertées par des professionnels de première ligne qui ont connaissance de ces situations (comme par exemple, les gendarmes, policiers, travailleurs sociaux, pédiatres, médecins généralistes, professionnels de l’Éducation nationale, etc.). L’efficacité de l’accès aux soins psychiques pour ces enfants dépend de la réactivité de la prise en charge (dans les 72 heures qui suivent l’intervention des professionnels de première ligne, ici la Gendarmerie nationale) et de la nécessité de pouvoir se déplacer au domicile de ces familles (les premiers rendez-vous ont lieu, à la demande des parents, tout d’abord chez eux).[résumé d'auteur]
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