Résumé :
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Peut-être faudrait-il poser la question ainsi : qu’est-ce que le cinéma et la psychanalyse ont à se dire ? Ce qui en suppose une autre : ont-ils quelque chose à se dire ? Depuis des décennies de numéros spéciaux et de colloques sur le sujet, la réponse est loin d’être évidente. Les cinéastes auraient tendance à dire qu’ils ont d’autres chats à fouetter : déjà, s’ils pouvaient trouver l’argent pour leur permettre de faire le prochain film… Mais il est vrai que le cinéma comme appareil, sinon comme art, a pu susciter l’excitation théorique. Le terme d’écran ne renvoie-t?il pas déjà à des catégories freudiennes ? Souvenir-écran, l’écran du fantasme, sur l’écran noir de mes nuits blanches, moi, je me fais du cinéma… Un film est un rêve, disait Orson Welles, et le rêve n’est-il pas la voie royale vers l’inconscient ? L’écran ne fonctionne-t?il pas comme un miroir ? (Je n’en suis pas sûr). Le public ne s’'identifie' -t?il pas au héros, à la star, selon la dialectique du moi idéal et de l’idéal du moi ?. [Résumé d'éditeur]
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