Titre : | Jules-Albert Baronnet (1852–1914), Amable-Clovis Crété (1875–1934) Gabriel Jacques (1860–1914), Socrate Lalou (1875–1930), Léon Victor Revertégat (1860–1938) et Jean-Maurice Sardain (1876–1961) : des médecins directeurs ou adjoints à la maison de santé de Suresnes fondée par Gustave Bouchereau (1835–1900), Gustave Lolliot (1835–1882) et Valentin Magnan (1833–1916) en 1875 |
Auteurs : | Denis Tiberghien |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (182(5), 2024) |
Pagination : | 485-493 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres SURESNESSANTEPSY BIOGRAPHIE ; HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE ; MEDECIN |
Résumé : | En 1875, Gustave Bouchereau (1835–1900), Gustave Lolliot (1835–1882) et Valentin Magnan (1833–1916) ouvrent une maison de santé privée dit 'le Château de Suresnes' dans cette dite commune (1875). Cet établissement accueillait des patients aliénés selon les termes de la loi de 1838. G. Lolliot en sera le premier médecin directeur. En 1882, Honoré Saury (1854–1924) lui succède. Il a pour médecin adjoint Léon Victor Revertégat (1860–1938), ancien interne des asiles de la Seine (1894), qui en devient le médecin-directeur en 1893–1894. Plus tard, il sera le fondateur d’une maison de santé à Sannois (Val d’Oise). Le peintre Maurice Utrillo (1883–1955) séjourna entre 1912 et 1914 dans cet établissement. Du temps où V. Magnan était encore en vie, d’autres médecins vont se succéder à la maison de santé de Suresnes : Gabriel Stanislas Jacques (1860–1914), Socrate Lalou (1875–1930), Jules-Albert Baronnet (1852–1936), Jean-Maurice Sardain (1876–1961) et Aimable-Clovis Crété (1875–1934). Tous y resteront peu de temps, hormis G. Jacques qui décède dans sa 50e année alors qu’il occupe les fonctions de médecin-directeur à la maison de santé de Suresnes. S. Lalou, plus orienté vers des recherches expérimentales que clinicien, est nommé professeur de pharmacologie dans son pays d’origine, la Roumanie. A.-C. Crété exerce à la maison de santé de Suresnes après avoir exercé à celle de Fontenay-sous-Bois. Il termine sa carrière au sanatorium de Guervenan (Finistère) qui complète les dispensaires d’hygiène sociale et antituberculeux. J.-A. Baronnet, L.-V. Revertégat et J.-M. Sardain ont été des médecins qui n’ont pas parfaitement apprécié toutes les satisfactions que donne l’exercice de la psychiatrie, se réorientant vers l’odontologie probablement pour des questions financières. Parmi eux, L. Revertégat, G. Jacques et J.-M. Sardain ont été membres de la Société clinique de médecine mentale ; le premier en 1908 et les deux autres en 1910. Seul L. Revertégat a été membre de la Société Médico-Psychologique en 1906. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | 64 réf. bibliogr. ; Photogr. |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000344872100439X |
Exemplaires (1)
Localisation | Cote | Emplacement | Support | Section | Disponibilité |
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Bibliothèque Henri Ey | s.c. | Périodique | Indéterminé | Exclu du prêt |