Titre : | Dépressions au féminin |
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Auteurs : | Jacqueline Schaeffer |
Dans : | CARNET PSY ((271), 2024) |
Pagination : | 39-41 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres FREUD SIGMUNDSANTEPSY ANGOISSE DE CASTRATION ; CRISE D'IDENTITE ; DEPENDANCE PSYCHIQUE ; DEPRESSION ; FEMME ; NARCISSISME ; PERTE D'OBJET ; RELATION MERE ENFANT ; SOUFFRANCE PSYCHIQUE |
Résumé : | L’engagement total d’une femme dans la relation amoureuse, corps et âme, qui se rencontre tout autant chez certains hommes, ressemble fort à celui des premiers temps de la vie avec l’objet primaire. Et l’état dépressif peut renvoyer au deuil qui accompagne toute expérience d’altérité. L’autre, c’est celui qui naît dans la haine, celui qui vient rompre la fusion, c’est aussi bien le père, le bébé frère ou sœur ou… la mère œdipienne. Pourquoi tout à coup est-on envahi par un sentiment de tristesse ou de désespoir, alors qu’il ne s’est rien passé de grave, seulement une allusion à un passé douloureux ou trop heureux qui convoque la nostalgie ? Il est impossible de ne pas évoquer un effet d’après-coup de cette relation primaire. Le deuil impossible de l’objet maternel. L’angoisse et l’état dépressif sont des expériences constitutives de l’être, liées à l’intériorisation et à la maturation de l’humain, et peuvent représenter une tentative de maîtriser les conflits, la déception ou la perte. [extrait de l'article] |
Notes de contenus : | 5 réf. bibliogr. |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2024-6-page-39.htm |