Titre : | La prise en charge intégrée de la schizophrénie au Cameroun |
Auteurs : | Célestin Pierre MBOUA ; André Merlin NCHANKOU TATEPONG ; Nathalie Hermine Olga MBOUA |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (100(7), 2024) |
Pagination : | 495-508 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Noms propres CAMEROUNSANTEPSY AIDANT ; FAMILLE ; PRISE EN CHARGE ; PSYCHOEDUCATION ; RECHERCHE QUALITATIVE ; REHABILITATION PSYCHOSOCIALE ; SCHIZOPHRENIE |
Résumé : | Affection psychiatrique sévère au coût psychologique, social, économique et humain considérable, la schizophrénie est une pathologie répandue. Sa prise en charge est holistique et intégrée. L’absence ou la faiblesse de l’une des composantes de la réponse, en particulier la composante psychosociale, peut avoir de graves répercussions sur le devenir du patient. La présente recherche, du domaine de la clinique évaluative, s’est déroulée dans les deux hôpitaux du pays qui disposent d’un service de psychiatrie : l’hôpital Jamot de Yaoundé et l’hôpital Laquintinie de Douala. Elle a concerné 25 patients schizophrènes, 11 prestataires de soins et 25 proches aidants. Son objectif est d’évaluer la prise en charge intégrée de la schizophrénie au Cameroun. Le recrutement des 61 participants s’est fondé sur le choix raisonné et le quota. Les instruments de collecte de données sont : l’échelle des provisions sociales, deux grilles d’observation de l’intégration sociale et familiale à l’usage du patient schizophrène et de l’aidant naturel ; l’inventaire du fardeau de Zarit ; le questionnaire d’attribution et un guide d’entretien du prestataire. Les données quantitatives ont été saisies sous CSPro, puis transportées sur SPSS pour analyses et tabulations. L’analyse de ces données a eu recours à la statistique descriptive et aux algorithmes de traitement des scores des outils standardisés. Les entretiens ont été exploités suivant la technique de l’analyse de contenus. Les résultats de l’étude mettent en évidence : une faiblesse notable de la réponse psychosociale ; une faible intégration familiale et des schizophrènes ; une absence de collaboration entre ressources médicales, psychologiques et culturelles ; la présence d’un index élevé du stigma, aussi bien dans les familles que chez les soignants. Ce qui traduit globalement une faiblesse dans l’organisation de la réponse institutionnelle, avec impact sur la qualité de vie des patients. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=https://stm.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2024-7-page-495 |
Exemplaires (1)
Localisation | Cote | Emplacement | Support | Section | Disponibilité |
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Bibliothèque Henri Ey | s.c. | Périodique | Indéterminé | Exclu du prêt |