Titre : | A propos des limites de l'expertise psychiatrique pénale des victimes |
Auteurs : | Arianne Casanova |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (165(1), 2007) |
Pagination : | 37-41 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CODE ; DEONTOLOGIE ; ETHIQUE ; EXPERTISE PSYCHIATRIQUE ; JURIDICTION PENALE ; VICTIME |
Résumé : | L'expertise psychiatrique pénale ne peut se concevoir comme acte médical que si l'expert exerce son observation clinique dans les limites proposées par le cadre du code de déontologie. À partir de cette dérogation déontologique possible, le médecin va pouvoir répondre comme auxiliaire de justice aux questions posées par un magistrat. La part complexe de ce travail tient au projet spécifique du cadre pénal qui amène le juge à orienter ces questions vers la manifestation de la vérité judiciaire. À partir de cette interrogation, le juge est amené à solliciter et à formuler des questions dont le contenu sort de l'observation médicale. Il est alors du devoir du médecin de cerner et de traduire ce qui de l'observable chez le sujet examiné est utile et nécessaire au travail de la justice. Cela demande à définir des termes qui sont de l'ordre du judiciaire comme crédibilité, vérité, et suggestibilité. Enfin, l'expertise d'une victime est le plus souvent le premier contact d'une personne avec un psychiatre. |