Titre : | La rispéridone injectable à libération prolongée : enquête d'utilisation dans trois établissements d'Aquitaine |
Auteurs : | C. Raignoux ; DUSOUCHET T ; BRET P ; E. Queuille ; BISCAY ML ; CARON J ; BRET MC |
Dans : | ENCEPHALE (33(6), 2007) |
Pagination : | 973-981 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ENQUETE ; NEUROLEPTIQUE ; RISPERIDONE ; SCHIZOPHRENIE ; TRAITEMENT RETARD |
Résumé : | La rispéridone injectable est le premier antipsychotique de seconde génération à libération prolongée. En 2004, lors de la mise à disposition du médicament aux hôpitaux, il a été décidé au centre hospitalier psychiatrique Charles-Perrens, de mettre en place une étude observationnelle sur les premiers patients traités. Deux autres établissements d'Aquitaine (le centre hospitalier des Pyrénées à Pau et le centre hospitalier de Cadillac) ont participé à cette enquête qui a porté sur une population totale de 71 patients hospitalisés, non stabilisés ou non compliants à leur traitement neuroleptique précédent. Afin d'obtenir des données sur l'efficacité, la tolérance du médicament, la qualité de vie et la douleur ressentie à l'injection, deux évaluations des patients ont été réalisées par leurs psychiatres : la première avant la mise en place du traitement et la deuxième après six mois de traitement. Cette dernière n'a pas été faite pour les patients ayant arrêté prématurément le traitement (27 patients soit 38 %). Les résultats sur les 37 patients qui ont bénéficié de six mois de traitement, ont montré que 40,5 % de ces patients ont présenté une amélioration de leur score positive and negative syndrome scale (PANSS) supérieure à 20 % de leur score initial. Les effets indésirables notifiés étaient des effets indésirables connus avec la rispéridone, les symptômes extrapyramidaux restant très fréquents (présents chez 29,7 % des patients). Il ressort de cette enquête que la rispéridone injectable à libération prolongée apparaît comme un traitement pouvant être poursuivi au long cours et s'adressant préférentiellement à des patients stabilisés, suivis dans des structures de soin extrahospitalières tels que les CMP.[résumé d'auteur] |
Notes de contenus : |
Tabl. Bibliogr. |