Titre : | Les antipsychotiques atypiques dans le premier épisode psychotique : revue de la littérature |
Auteurs : | Jean-Yves Rotgé ; Bruno Aouizerate ; Jean Tignol |
Dans : | ENCEPHALE (34(2), 2008) |
Pagination : | 194-204 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CLOZAPINE ; CRISE ; ECHELLE D'EVALUATION ; EFFET SECONDAIRE ; EFFICACITE ; ETUDE COMPARATIVE ; NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE ; OLANZAPINE ; PREVENTION ; PRISE DE POIDS ; PSYCHOSE ; RECHUTE ; REVUE DE LA LITTERATURE ; RISPERIDONE ; SYNDROME EXTRA PYRAMIDAL ; THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE ; TOLERANCE |
Résumé : | Le premier épisode est un moment-clé dans l'histoire des troubles psychotiques. Sa prise en charge peut affecter l'observance ultérieure, et par-là, l'évolution de la maladie. Les antipsychotiques atypiques (AP-A), communément prescrits lors du premier épisode psychotique (PEP), ont fait l'objet d'un nombre limité de publications évaluant la pertinence de leur prescription dans ce cadre précis. En effet, seules la clozapine, la quétiapine, l'olanzapine et la rispéridone ont été étudiées dans une population souffrant d'un premier épisode. La revue de la littérature que nous avons effectuée concernant la place de ces quatre molécules comme traitement du PEP souligne le manque considérable de données dans cette population. La clozapine ne saurait constituer un traitement de première intention du PEP compte tenu du risque d'agranulocytose, de la surveillance hématologique étroite qu'impose ce risque et du nombre considérable d'arrêts de traitement dus aux effets secondaires ou à la nécessité de cette surveillance hématologique. De façon générale, les AP-A ont une efficacité similaire aux antipsychotiques conventionnels (AP-C) dans le PEP. En terme de tolérance, certains AP-A permettent de réduire la survenue d'effets secondaires extrapyramidaux, mais cela se fait souvent au prix d'un risque augmenté de prise de poids qui, dans cette jeune population, est susceptible d'entretenir des préoccupations d'ordre médical, mais aussi d'ordre esthétique. Si la rispéridone est la seule molécule à avoir montré une efficacité supérieure à celle des AP-C pour prévenir la rechute de l'épisode psychotique, il n'y a pas d'autre argument pour préférer tel ou tel AP-A comme traitement du PEP.[résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |