Titre : | La terreur comme 'passivation' |
Auteurs : | Radu Clit |
Dans : | TOPIQUE ((81), 2002) |
Pagination : | 141-154 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ANGOISSE ; PEUR ; PSYCHOSE ; TOTALITARISME ; TRAUMATISME |
Résumé : | Considéré par Hannah Arendt comme le principe même de l'action politique dans les régimes totalitaires, la terreur aurait deux formes sociales : ouverte et latente. Dans une perspective psychologique, Diel considère qu'elle suppose l'abandon de la confrontation au péril, étant opposée à la réaction d'attaque et de fuite, dont les émotions correspondantes sont la colère et la peur. La terreur est proche de l'état de détresse, une référence en psychanalyse, qui renvoie aussi à l'effroi et au trauma. Évoqué en clinique comme « terreurs nocturnes », cet émoi pourrait être aussi rapproché de l'angoisse psycho-tique. La terreur serait une forme d'affect représentable, qui suppose la passivation de l'individu, contraint à déléguer un surcroît de pouvoir aux instances collectives. [résumé d'éditeur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=TOP_081_0141 |