Titre : | Moi et l'autre de l'autre sexe |
Auteurs : | Colette Chiland |
Dans : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (56(04-mai), 2008) |
Pagination : | 229-232 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE ; DIFFERENCIATION SEXUELLE ; IDENTITE SEXUEE ; INTERACTION PRECOCE ; NOURRISSON ; RELATION PARENT ENFANT |
Résumé : | Dès la naissance commence de se construire le self, le soi, tel que le définit Winnicott comme « continuité d'être de l'être humain individuel », construction « facilitée » ou perturbée par l'environnement, bien avant que le bébé cesse d'être un infans qui ne parle pas et puisse dire : « Moi, je... », « Je suis un garçon » ou une fille. Dès la naissance et même avant, le bébé a un sexe dans la tête des parents et les interactions parents–enfants tendent à le façonner comme fille ou garçon. Et le vécu du corps propre du bébé n'est pas le même selon qu'il est fille ou garçon. Pourquoi les spécialistes du bébé ne s'intéressent-ils pas aux différences précoces entre filles et garçons dans les interactions parents–enfants ? Qu'est donc l'autre de l'autre sexe ? Objet de la part de l'enfant d'une interrogation pour percer le mystère de ce qu'il ne peut pas éprouver en première personne, dans son corps propre. Ici interviennent les organes génitaux et les stéréotypes sociaux. Mais les stéréotypes sociaux, loin de faciliter la compréhension mutuelle des sexes, créent des barrières. Là où il y a différences, on crée immédiatement une hiérarchie des différences et on tend à instaurer une inégalité des droits. Si l'homme et la femme ne sont pas pareils, qu'est-ce qui est mieux, être homme ou femme ? Il n'est pas facile d'apprendre à vivre ensemble, hommes et femmes, et certains rêvent de supprimer toute différence non seulement de genre, mais de sexe. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |