Titre : | Phobies sociales à expression atypique |
Auteurs : | Antoine Pelissolo |
Dans : | REVUE DU PRATICIEN (59(4), 2009) |
Pagination : | 507-510 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ADDICTION ; ADOLESCENT ; DEPRESSION MASQUEE ; DIAGNOSTIC ; PHOBIE SOCIALE ; PLAINTE ; PRISE EN CHARGE ; SOMATISATION |
Résumé : | La phobie sociale est un des troubles psychiatriques les plus répandus, avec une prévalence d'environ 3 à 5 %. Les formes typiques sont simples à identifier avec un interrogatoire précis, quand le contexte ou les plaintes du patient orientent vers cette pathologie. Il existe cependant des cas où la présentation n'est pas typique, ou dans lesquels un autre diagnostic s'impose en premier lieu. Il s'agit notamment des dépressions et des addictions, complications fréquentes des phobies sociales mais qui les « masquent » souvent du fait de leur gravité. Par ailleurs, la plainte initiale, voire unique, du patient peut concerner un symptôme physique qu'il considère comme le plus gênant, sans forcément le rattacher à son anxiété sociale. C'est le cas notamment des sujets craignant de rougir, trembler, transpirer ou produire des bruits digestifs en public. Enfin, certaines formes trompeuses sont dominées par l'agressivité ou la froideur relationnelle, cachant une réelle anxiété sociale sous-jacente. Dans tous ces cas de figure, le dépistage et le traitement de la phobie sociale sont essentiels et permettent souvent d'obtenir des améliorations globales très satisfaisantes et durables. [résumé d'auteur] |