Résumé :
|
L'auteur du présent ouvrage croyait comprendre le suicide. Il a étudié à la fois des cas concrets, des livres, des œuvres littéraires, et il a découvert que le problème du suicide est beaucoup plus vaste et sans doute plus universel que nous ne pensons d'habitude. Nulle théorie unique ne saurait démêler un acte aussi ambigu. Parti du cas de Sylvia Plath, A.Alvarez s'aperçoit qu'il est temps de dénoncer les deux préjugés simplistes en fonction desquels nous concevons le suicide : le préjugé religieux d'abord, qui rejette le suicide comme un crime et un péché, le préjugé scientifique, qui dénie au suicide des significations sérieuses, traduit la mort en chiffres et le désespoir en statistiques. Il étudie cet appel de la mort que, plus ou moins confusément, ressentent la plupart des hommes, à mi-chemin entre la mystique et la névrose, entre la vie et le néant, comme si l'humanité croyait pouvoir percevoir là que le monde, lui aussi est une fiction. [résumé d'éditeur]
|