Titre : | Les dépressions sévères : quels concepts ? Quels critères ? |
Auteurs : | Antoine Pelissolo |
Dans : | ENCEPHALE (35(SUPPL 7), 2009) |
Pagination : | S243-S249 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CLASSIFICATION ; DEFINITION ; DEPRESSION ; ECHELLE D'EVALUATION ; GRAVITE |
Résumé : | La dépression est une affection fréquente et considérée comme grave à l'échelon de la santé publique, mais les cliniciens rencontrent des formes de sévérité très variable, avec des stratégies thérapeutiques à adapter en fonction de cette variabilité. Il n'existe cependant pas de critères de définition consensuels des dépressions sévères, et cette revue vise à présenter et à discuter les différentes options possibles, qu'elles soient qualitatives ou quantitatives. Pour les classifications internationales, il existe trois niveaux d'intensité des épisodes dépressifs majeurs (léger, moyen, sévère), définis avant tout sur le nombre de critères diagnostiques repérés. On dispose par ailleurs de spécifications plutôt qualitatives de gravité : présence de symptômes psychotiques, nature mélancolique de l'épisode, présence de signes d'endogénécité. Un ralentissement psychomoteur marqué et le risque suicidaire font partie des marqueurs cliniques principaux de gravité. Les échelles d'évaluation quantitatives de l'intensité dépressive permettent par ailleurs de définir des seuils de gravité, par exemple pour des études thérapeutiques. Ces seuils sont cependant encore mal définis, et varient d'une étude à l'autre. Des échelles spécifiques d'intensité des dépressions mélancoliques ou du ralentissement dépressif peuvent également être utilisées pour des travaux cliniques sur ces entités qui peuvent être considérées comme centrales dans les concepts de dépression sévère. Au total, les critères d'inclusion de la plupart des études portant sur les dépressions sévères combinent des éléments qualitatifs (jugement du clinicien) et quantitatifs (score minimal à une échelle).[résumé d'auteur] |
Notes de contenus : |
Bibliogr. Tab. |