Titre : | Dépressions sévères : facteurs culturels et sociaux |
Auteurs : | Michel Walter ; G. Thomas |
Dans : | ENCEPHALE (35(SUPPL 7), 2009) |
Pagination : | S286-S290 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ANTHROPOLOGIE ; CONSTRUCTIVISME ; DEPRESSION ; GRAVITE ; REPRESENTATION SOCIALE ; REVUE DE LA LITTERATURE |
Résumé : | Après avoir proposé un cadre théorique permettant d'intégrer les contributions des approches du constructivisme social et de la biologie dans la compréhension des maladies mentales en général et de la maladie dépressive en particulier, les auteurs soulignent le faible nombre de publications mentionnant un lien direct entre les facteurs socio-culturels et la sévérité de la dépression. Par contre, des arguments indirects existent qui sont regroupés en deux entités, les modifications selon les cultures de l'expression clinique (somatisation, idées délirantes) d'une part, le poids des représentations sociales et individuelles de la maladie dépressive et ses conséquences en termes de stigmatisation d'autre part. Ces variations transculturelles modulent le processus de recherche de soins et donc l'évolution de la maladie dans le sens d'une gravité plus importante. Les auteurs font remarquer pour conclure que la proposition initiale pourrait être inversée puisque certains avancent que la place centrale occupée par le diagnostic de dépression est un fait de civilisation, voire le symptôme de la sévérité du malaise de la société occidentale.[résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |