Titre : | Reconnaître les symptômes psychiatriques iatrogènes liés aux antipsychotiques |
Auteurs : | Caroline Demily ; CHOUINARD VA ; Guy Chouinard |
Dans : | ENCEPHALE (36(5), 2010) |
Pagination : | 417-424 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY DYSKINESIE TARDIVE ; EFFET SECONDAIRE ; PHARMACOLOGIE ; PSYCHOTROPE |
Résumé : | Notre travail propose une revue des études multicentriques portant sur la prescription des antipsychotiques. Un traitement bien conduit suppose que le clinicien puisse régulièrement réévaluer son indication afin de prescrire la dose minimale efficace. En pratique il est important de bien distinguer les symptômes psychiatriques secondaires au traitement des symptômes causés par l'affection initiale. En effet, les mouvements anormaux persistants (ainsi que les troubles psychiatriques qui leur sont associés) sont un facteur de risque pour les dyskinésies tardives ou pour l'émergence d'une psychose de super sensibilité. Dans cette optique, il est raisonnable d'avancer que la prescription de neuroleptiques conventionnels devrait être totalement limitée en raison de l'importance des effets secondaires qui en résultent. Globalement, l'incidence des mouvements anormaux (en particulier des dyskinésies tardives) diminue mais reste importante. De meilleures habitudes de prescription (doses réduites de psychotropes au long cours, traitement adjuvant par anticonvulsivants.) devrait permettre de progresser encore dans la tolérance des thérapeutiques antipsychotiques prescrites [Résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |