Titre : | Les troubles psychotiques de la maladie de Parkinson |
Auteurs : | Gilles Fénelon |
Dans : | GERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT (4(SP 1), 2006) |
Pagination : | 17-24 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CHRONICITE ; DELIRE ; DEMENCE ; HALLUCINATION ; MALADIE DE PARKINSON ; TROUBLE COGNITIF |
Résumé : | Environ un tiers des personnes atteintes de maladie de Parkinson (MP) éprouve des hallucinations. Celles-ci surviennent habituellement de manière discontinue mais chronique, après plusieurs années d'évolution de la maladie. Elles sont le plus souvent visuelles, complexes ou mineures, réalisant des sensations de présence, de passage ou des illusions visuelles. Plus rarement elles sont auditives (environ 10 % des cas) ou tactiles. L'horaire en est souvent vespéral ou nocturne, la critique des hallucinations peut être complète, partielle ou absente. Dans ce dernier cas, il existe une altération cognitive et parfois des symptômes délirants ou des troubles de l'identification associés. Les hallucinations sont favorisées par les traitements antiparkinsoniens mais plusieurs facteurs liés à la MP ont été mis en évidence, au premier rang desquels la présence de troubles cognitifs. Les autres facteurs associés comprennent une somnolence diurne, des troubles visuels, une longue durée de la MP et (ou) un âge de début tardif. La prise en charge consiste à informer et rassurer, réduire le traitement (antiparkinsoniens et traitements associés), faire un contrôle ophtalmologique et évaluer la cognition. Les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase peuvent avoir un effet favorable sur les hallucinations. Dans les formes sévères, la clozapine a fait la preuve de son efficacité, mais sa prescription nécessite une surveillance codifiée. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | 29 ref. biblio |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=http://www.jle.com/fr/revues/medecine/pnv/e-docs/00/04/26/5A/article.phtml |