Title: | Evolution du spasme du sanglot à court terme et effet de la thérapie mère-enfant. Étude prospective |
Authors: | Yours Moalla ; Khaoula Khemakhem ; H. Ayedi ; FEKI H ; A. Walha ; HCHICHA M ; A. Mahfoudh ; J. Damak ; Farhat Ghribi |
In : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (59(1), 2011) |
Article on page: | 17-22 |
Languages: | French |
Descriptors: |
Géo TUNISIESANTEPSY ETUDE LONGITUDINALE ; PSYCHOTHERAPIE ; RELATION MERE ENFANT ; SPASME DU SANGLOT |
Abstract: | Les études portant sur l'évolution du spasme du sanglot (SS) et évaluant l'effet de la psychothérapie mère-enfant sont peu nombreuses. L'objectif de la présente étude était d'étudier l'évolution du SS à son début et à court terme sous psychothérapie mère-enfant. L'étude était prospective, descriptive et analytique se déroulant du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2008 et portant sur 32 enfants, âgés de moins de trois ans et atteints de SS sévère (avec perte de connaissance) de type cyanotique, pâle ou mixte. Ont été recueillies les données suivantes : l'âge de début du trouble, les facteurs de stress précédant son apparition, ainsi que les facteurs déclenchant les crises, le rythme des crises et leur durée. Ces trois derniers ont été évalués à la première consultation et après un an de psychothérapie régulière mère-enfant, à raison d'un entretien par mois avec la dyade durant une heure. L'âge moyen de début des troubles était de 13,41±6,20 mois. Le SS a été précédé par des facteurs de stress dans 84,37 % des cas, dominés par la séparation notée dans 50 % des cas. Les crises étaient déclenchées par la frustration dans 50 % des cas, la douleur dans 10 % des cas, l'émotion et l'association de deux ou trois facteurs dans 40 % des cas. Après un an d'évolution tous les enfants ont gardé le même type de spasme. L'évolution après un an de prise en charge a été marquée par la diminution de la durée des crises ne dépassant plus quelques secondes, de la fréquence des crises déclenchées par la frustration qui est passée de 50 à 32,14 % ainsi que de la fréquence totale des crises. En effet 53,57 % ne faisaient plus qu'une crise par semestre et 32,14 % ne faisaient plus qu'une crise par an. Alors que les crises hebdomadaires et quotidiennes ou pluriquotidiennes ont disparu. Ces résultats confirment la nature affective du SS et suggèrent l'effet bénéfique de la psychothérapie mère-enfant à court terme. [résumé d'auteur] |
Contents note: |
Bibliogr. Tabl. |