Titre : | Considérations sur le traitement de la stigmatisation en santé mentale |
Auteurs : | Denise Jodelet |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (57(2), 2011) |
Pagination : | 27-38 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY COMMUNAUTE THERAPEUTIQUE ; COMMUNICATION ; DANGEROSITE ; DESINSTITUTIONNALISATION ; ETUDE CRITIQUE ; EXPERTISE ; INFORMATION ; INSERTION SOCIALE ; MALADE MENTAL ; NORME SOCIALE ; PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE ; PEUR ; POLITIQUE DE SANTE ; PSYCHIATRIE SOCIALE ; REPRESENTATION SOCIALE ; SANTE MENTALE ; SAVOIR ; STIGMATISATION |
Résumé : | Loin d'être évidente à comprendre, la stigmatisation des pathologies psychiatriques et-ou des troubles psychiques et des malades mentaux ne peut, selon l'auteure de l'article, ancienne directrice d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, être abordée qu'au regard de l'évolution historique, politique et sociale. Une connaissance trop scientifique, trop experte, de ces pathologies et troubles (souvent réduits à un seul terme, celui de folie) et de ces malades (perçus comme fous), ne permet nullement de faire évoluer le regard posé par la société et les sujets qui la composent et qui en édictent les normes. L'information ne doit pas manquer, la communication ne doit pas être biaisée (notamment par des allégations de dangerosité et des discours sécuritaires) pour que les représentations sociales liées à la santé mentale aient une chance de changer. En 1963, Erving Goffman avait pourtant ouvert la voie en matière de transmission du savoir sur la stigmatisation. [résumé d'auteur] |