Titre : | Entre violence et résilience : le vécu migratoire des réfugiés cambodgiens de France après le génocide Khmer rouge |
Auteurs : | Tiphaine Dequesne |
Dans : | TRANSFAIRE & CULTURES. REVUE D'ANTHROPOLOGIE MEDICALE CLINIQUE ((4), 2011) |
Pagination : | 95-106 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY EXILE ; GENOCIDE ; MEMOIRE COLLECTIVE ; MIGRANT ; MIGRATION ; RESILIENCE ; TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Le processus migratoire n'est pas en lui même un facteur de risque pour la santé mentale, mais les événements de vie qui le précèdent et les circonstances qui l'entourent peuvent être vécus douloureusement et empêcher le développement de mécanismes de défense matures qui permettent de faire de cette expérience un tremplin. J'ai souhaité évaluer le ressenti des réfugiés cambodgiens de France après le génocide Khmer rouge. Leur parcours est à penser comme un exil plus que comme une migration et le processus de déculturation mis en place par les Khmers rouges a beaucoup influencé leur vécu pré - per - et post migratoire. S'ils ont du faire face à beaucoup de difficultés en arrivant, la migration leur a néanmoins offert des tuteurs sur lesquels s'appuyer pour construire leur résilience. Celle-ci ne s'énonce cependant pas comme immuable. Elle est à construire toute sa vie. Les références culturelles peuvent y contribuer afin de rétablir un lien qui prenne sens dans une histoire personnelle mais également collective. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | 15 réf. biliogr. |