Titre : | Clinique de l'activité, haine, travail |
Auteurs : | Livia Scheller |
Dans : | CLINIQUES MEDITERRANEENNES ((66), 2002) |
Pagination : | 85-103 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CONFLIT ; HAINE ; INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE ; PSYCHANALYSE ; PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL ; PSYCHOLOGIE SOCIALE ; RELATION PROFESSIONNELLE ; RESISTANCE ; TRAVAIL |
Résumé : | Il nous revient d'expliquer dans cet article que si le travail a toujours à son centre l'activité de travail, les conflits et les déchirures – souvent résumés sous le terme d'harcèlement moral – qui traversent maintes situations professionnelles pourraient toujours être dénoués, suivant des conditions méthodologiques que nous essayerons d'expliquer. Mais alors, lorsque ce n'est pas le cas pour tous, c'est-à-dire lorsque le dénouement n'a eu lieu que pour certains et pas pour d'autres, que pouvons-nous en déduire ? Y a-t-il des sujets pour qui, dans l'espace-temps du travail qu'ils vivent, ce n'est pas l'activité nécessaire pour accomplir ce travail qui est centrale, mais autre chose ? Voilà la question posée. Elle peut être formulée autrement. De quoi l'activité de travail est-elle faite ? Au lieu que de parler de composition, on peut la définir selon son orientation. L'activité est toujours adressée : elle engage soi-même à travers la médiation d'un objet à traiter, dans une rencontre inévitable à l'autre. Il se peut alors que le non-dépassement des conflits traversant une situation de travail soit lié à des obstacles non résolus dans (au moins) une de ces destinations de l'activité. Dans ce cas, l'équilibre métastable nécessaire à cette triple direction de l'activité est rompu par un trop fort investissement d'un seul de ses pôles. C'est du moins notre hypothèse dans la situation que nous discuterons dans cet article. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://go.openathens.net/redirector/ghu-paris.fr?url=http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=CM_066_0085 |