Titre : | Antidépresseurs et syndrome d'interruption |
Auteurs : | William Pitchot |
Dans : | ACTA PSYCHIATRICA BELGICA (113(2), 2013) |
Pagination : | 3-7 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ABANDON DU TRAITEMENT ; ANTIDEPRESSEUR ; EFFET SECONDAIRE ; SEROTONINE |
Résumé : | L'arrêt brutal du traitement antidépresseur peut parfois être associé à des symptômes à la fois physiques et psychologiques. Ces symptômes font partie du syndrome d'interruption. Ces manifestations symptomatiques ne correspondent pas à des signes de rechute ou de récidive. Le syndrome d'interruption se manifeste en général dans un délai inférieur à une semaine et dure en moyenne moins de trois semaines après l'arrêt de l'antidépresseur. Dans la majorité des cas, la symptomatologie se résout spontanément dans un délai de 15 jours et ne nécessite pas d'intervention particulière. Si les symptômes persistent ou si leur intensité est trop élevée, la réintroduction de la médication antidépressive permet une disparition rapide et totale du syndrome d'interruption. Idéalement, l'arrêt de la médication antidépressive doit se faire progressivement. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |