Titre : | Hyperhomocystéinémie, maladie veineuse thromboembolique et schizophrénie |
Auteurs : | Nazika Khammassi ; Jihen CHRIFI ; Mohsen HAMZA ; Ouahida CHERIF |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (171(6), 2013) |
Pagination : | 378-381 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ENQUETE RETROSPECTIVE ; ETIOLOGIE ; INSUFFISANCE VEINEUSE ; MALNUTRITION ; PATHOLOGIE SOMATIQUE ; PREVALENCE ; SCHIZOPHRENIE ; TRAITEMENT ; VITAMINE |
Résumé : | Notre objectif est de déterminer la prévalence de l'hyperhomocystéinémie chez les patients schizophrènes ayant une thrombose veineuse profonde (TVP) et l'implication de ce marqueur biologique dans cette dernière. Il s'agit d'une étude rétrospective, réalisée auprès de 22 patients (14 hommes et huit femmes) atteints de pathologies psychiatriques diverses, ayant été pris en charge pour TVP. Parmi eux, il existe six patients schizophrènes (cinq hommes et une femme).L'hyperhomocystéinémie a été retrouvée chez cinq patients schizophrènes (tous de sexe masculin) et une patiente suivie pour troubles psychotiques inclassables. L'hyperhomocystéinémie paraît plus fréquente chez les hommes. Les taux d'hyperhomocystéinémie de nos patients concordent avec ce qui a été rapporté dans la littérature (4,7mg-L à 6,2mg-L). Pour le reste du bilan de thrombophilie, c'est le déficit en protéine S qui prédomine (sept cas), suivi de l'hyperhomocystéinémie (six cas).La prédominance de la schizophrénie (SKZ) parmi le groupe de sujets ayant une hyperhomocystéinémie concorde avec les résultats de la littérature. Cette hyperhomocystéinémie est probablement due à l'association de facteurs génétiques, enzymatiques, et certainement aussi à des carences nutritionnelles et vitaminiques. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : |
Réf. bibliogr. Tabl. |