Titre : | Mythomanie et thérapie familiale : étude de cas d'un adolescent mythomane |
Auteurs : | Eulalia Anglada ; Serge Goffinet ; Barbara GHYSSEL |
Dans : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (62(6), 2014) |
Pagination : | 367-372 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY ADOLESCENT ; IMAGINAIRE ; MYTHOMANIE ; NON DIT ; PATIENT DESIGNE ; PSYCHOTHERAPIE FAMILIALE ; SYNDROME DE KLINEFELTER |
Résumé : | La mythomanie désigne, pour certains psychiatres, comme pour le grand public une propension au mensonge compulsif. Le but de cet article est d'illustrer l'intérêt de l'approche systémique dans le cas de la mythomanie. Dans la littérature, il ne semble pas y avoir de description systémique de la mythomanie comme symptôme, ce terme ayant toujours été utilisé dans une approche psychiatrique ou psychanalytique. Cet article concerne la prise en charge d'un jeune de 21 ans au sein d'une unité psychiatrique pour adolescents. Le caractère familial de la demande et le fait que le patient était un adolescent ont porté notre intérêt sur une approche systémique de la situation clinique. Notre place, comme thérapeute dans la situation, a été de permettre, par une désaliénation du groupe familial, l'expression d'une demande chez l'un de ses membres, et pas seulement chez notre patient qui au départ était le porteur du symptôme. Le travail thérapeutique a permis de révéler en quoi le symptôme, perçu dans un premier temps comme un délire, était une manière de dire ce dont on ne pouvait pas parler dans sa famille. On pourrait donc envisager que, dans certains cas, la mythomanie viendrait révéler un problème réel qui n'a pas pu être entendu. Chez notre patient, la mythomanie venait faire écho au fait que personne ne voulait accepter l'existence d'un problème chez lui. Dans le système, lorsqu'une chose réelle ne peut pas être entendue, l'imaginaire prend toute la place. [résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | 16 ref. biblio |