Titre : | Les antipsychotiques lors d'un premier épisode psychotique |
Auteurs : | DOLLFUS S |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (167(1), 2009) |
Pagination : | 86-92 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY DIAGNOSTIC PRECOCE ; EFFET SECONDAIRE ; ETUDE COMPARATIVE ; JEUNE ADULTE ; NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE ; PRONOSTIC ; PSYCHOTROPE ; REMISSION ; SCHIZOPHRENIE |
Résumé : | "Cet article se propose de faire le point sur la prescription des antipsychotiques lors d'un premier épisode psychotique (PEP). Il démontre l'intérêt et l'importance de débuter le traitement le plus précocement possible, dès l'émergence des symptômes psychotiques ; il fait le point sur les doses préconisées, la durée du traitement et surtout le choix de l'antipsychotique, première génération (type halopéridol) ou seconde génération. Si les antipsychotiques de seconde génération (ASG) sont préconisés par certains dans le traitement des patients présentant un PEP, force est d'admettre que les études comparatives à court et moyen termes n'ont pas montré leur supériorité d'action sur la symptomatologie par rapport aux antipsychotiques classiques. En revanche, plusieurs études concordent sur le fait que le patient ayant un PEP traité par un ASG maintient plus longtemps son traitement, présente un moindre risque de rechute ainsi qu'une meilleure tolérance neurologique. Cependant, la survenue des effets secondaires, tels que la prise de poids, de certains ASG contrebalance les effets secondaires neurologiques des antipsychotiques classiques. Aussi, toute prescription doit être envisagée au cas par cas en tenant compte des effets recherchés, de la tolérance, des antécédents somatiques familiaux et personnels, du ressenti du patient vis-à-vis du médicament prescrit. Cette prescription doit s'accompagner systématiquement d'une prise en charge globale de la personne.[résumé d'auteur]" |
Notes de contenus : |
Bibliogr. Tabl. |