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Evénement greffe et adaptation psycho-sociale : étude de sujets dialysés versus greffés

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Titre :	Evénement greffe et adaptation psycho-sociale : étude de sujets dialysés versus greffés
Auteurs :	BREU DEJEAN N ; Jean-Luc Sudres ; Bernadette Rogé ; L. Rostaing
Dans :	ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (161(2), 2003)
Pagination :	132-138
Langues:	Français
Mots-clés :	SANTEPSY ADAPTATION SOCIALE ; DIALYSE ; ESTIME DE SOI ; IMAGE DU CORPS ; TRANSPLANTATION D'ORGANE ; UROLOGIE NEPHROLOGIE
Résumé :	Chaque année, sur une population de plus de 60 millions de Français, environ 5000 patients sont inscrits sur la liste d'attente de greffe d'organes et espèrent trouver dans cette thérapeutique une issue à leur maladie, un soulagement de leur handicap, un espoir de survie. Or chaque année, sur près de 1800 sujets en état de mort encéphalique recensés, seuls 1000 d'entre eux sont prélevés et fournissent 3000 organes, soit 3000 transplantations qui permettent d'impressionnantes survies humaines. À la différence des pathologies cardiaques et hépatiques, l'insuffisant rénal a le recours à l'hémodialyse ou rein artificiel durant la période d'attente. Cependant face à la pénurie d'organes, cette attente s'allonge, obligeant les patients à subir ce traitement pendant des années. Grâce aux progrès médicaux dans le domaine de la greffe rénale, la mortalité des patients à un an est de l'ordre de 2 %, ce qui est très faible, à cinq ans de 7 % et de 15 % globalement à dix ans. Maintenant si l'on intéresse à la survie des greffons, 90 % des patients ont un greffon fonctionnel à 1 an, 80 % l'ont encore cinq ans après et 65 % dix ans après. La transplantation rénale améliore-t-elle la qualité de vie par rapport au traitement d'attente qu'est l'hémodialyse ? Comment les greffés vivent-ils psychologiquement un tel événement ? Cette étude se propose de cerner les différences d'adaptation psychosociale en fonction de l'état ' greffé ' ou ' en attente ' chez 44 patients insuffisants rénaux chroniques dont 24 transplantés rénaux et 20 traités par hémodialyse à partir de trois indicateurs : l'image corporelle, l'adaptation sociale et l'estime de soi. Les outils utilisés sont l'échelle d'ajustement sociale de M. Weissman, le questionnaire de l'image corporelle de M. Bruchon-Schweitzer et l'inventaire de l'estime de soi de S. Coopersmith. L'exploitation des résultats valide l'hypothèse selon laquelle les greffés ont une meilleure image corporelle et une perception favorable de leur propre corps (désirabilité sociale corporelle). En revanche,[résumé d'auteur]